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Durant la Monaco Ocean Week, scolaires et grand public ont pu assister en direct
à l’installation de Biohut® dans le port de Monaco.
LE RETOUR
D’ESPÈCES RARES
À Monaco, les premiers résultats ont établi que
plus de 2 000 juvéniles ont fréquenté les nurseries.
Ils appartiennent à dix espèces de poissons ha-
lieutiques (sar, dorade grise, muge…) et deux es-
pèces rares, dont la blennie à tentacules touffues.
De plus, la faune et la flore (crabes, anémones
etc.) s’y développent au point que 76 nouvelles
espèces ont été répertoriées, signe d’une grande
diversité qui favorise les espèces endémiques.
Le procédé Biohut peut ainsi favoriser la bio-
®
diversité dans les zones portuaires, le prérequis
étant que le port investisse dans des infrastruc-
tures lui permettant de limiter au maximum les
sources de pollution, comme les aires techniques
ou la récupération des eaux grises et noires.
Le procédé Biohut est également un formidable
®
outil pédagogique pour sensibiliser les publics
aux enjeux du milieu marin. Par exemple, chaque
année lors de Monacology des scolaires assistent
à des ateliers sur le cycle de vie des poissons.
Des projets en cours tentent également de carac-
tériser le son biologique émis par les Biohut , cela
®
permet d’évaluer la richesse et la biodiversité. Un port actif est-il forcément l’ennemi de la biodiversité ?
Les premiers résultats sont très encourageants et Bien au contraire, il peut même contribuer à la renforcer.
devraient permettre de développer de nouveaux
outils de suivi.
Alors que les Ports de Monaco ont déjà reçu la certification
environnementale Ports Propres, la Direction des Affaires Maritimes,
celle de l’environnement et la Société d’exploitation des Ports de
Monaco se sont engagées dès 2014 dans le projet Biohut® afin de
contribuer à la préservation des populations de poissons.